A notre cher Villardon
composé par Pierre Boyer pendant sa déportation au STO
Incomplet : Une partie ayant été égarée
C’était un samedi
Le samedi 13 Mai
Nous, étions invités
Au villard ST Pierre pour danser
Quand nous sommes arrivés
Le piège sur nous refermé
Et nous avons été tous embarqués
Ref
A not’cher Villardon
Quand est-ce que nous l’reverrons ?
Nos le reverrons bien un jour
Et nos biens chers parents
Seront tous bien contents
De nous revoir à la maison .
A notre cher Villardon !
Nous sommes trois copains
Du même patelin
Nous sommes mal nourris
Pain,patates, macaronis .
Ce que nous attendons
C’est des nouvell’ d’ la maison,
Elles viendront bien un jour,
Espérons le toujours .
Ref
A notre cher Villardon !
Quand nous y somm arrivés
Dans l’auto de Marcel Moynier
Sur la place du Perrier
Tout était décoré .
La rafle du Villard St Pierre et Villardon.
13 Mai 1944
Récit d’André Rambaud de Saint-Eusèbe
Des jeunes qui s’apprêtaient à faire discrètement la fête sont cueillis par l’armée Allemande et transportés en Allemagne du Nord pour travailler à
Veuzermunder dans un port d’Allemagne du Nord. Ils y sont restés un an, couchant dans des baraquements situés à deux kms du port qu’ils devaient rejoindre tous les jours à pied malgré la faim qui les tenaillait.
Cette rafle est le fruit de Jeanette DEVINEAU qui termina tristement sa vie. Ayant gagné la sympathie des habitants elle avait organisé une petite
fête et la jeunesse se réjouissait à l’idée d’y participer. Elle n’a pas eu le loisir de le faire car la troupe est arrivée avant.
Ont été arrétés :
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Allec Félicien
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Pierre Boyer,
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Emile Brunel,
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Ollivier Jean,
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Allec Emile,
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Francis Cesmat,
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Alfred Payan ,
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Paul Eymer-Dauphin
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Rambaud André,
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Jean Suppo,
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Fleur Marius,
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Emile Roux,
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Deux espagnols